Heroes, la série exceptionnelle et phénoménale ! Explosive, magnifiquement bien interprétée, musique fantastique et envoûtante, personnages attachants, ambiance de feu et histoire apocalyptique... La saison 1 pose les bases de cette grande intrigue qu'est celle de Heroes. Nous découvrons les personnages, leur caractère propre sans oublier la ville d'où ils viennent, quel est leur pouvoir, comment ils vont s'en apercevoir et de quoi retourne tout cet étrange mystère... Il est également intéressant de découvrir comment ils vont devoir choisir de quel côté se placer sans oublier de repérer comment ils vont se croiser.

Certains personnages à l'image de Peter (Milo Ventimiglia), le héros principal, aspirent à des valeurs et veulent à tout prix devenir une personne exceptionnelle. Avec un narrateur et bénéficiant d'une ouverture voix-off type Spiderman, Heroes démarre sur une mythologie choc qui captive. On imagine directement de grands espaces avec de grands thèmes et une densité d'expression importante. La suite des aventures ne déçoit sur aucun plan. Nous suivons les péripéties et découvertes de l'ensemble des héros du show. Chacun découvre son habileté et essaie de la gérer avant de tenter de la maîtriser et d'en faire bon usage. L'idée de situer l'action aux quatre coins du monde garantit le dépaysement et intensifie le degré de catastrophe et d'évolution à l'échelle humaine.
Les pouvoirs tous originaux pullulent et font soit trembler (Claire, Isaac...) soit sourire (Hiro).
La série agit sur 3 niveaux :
- La dramaturgie entre les personnages qui brasse tous les thèmes universels,
- Le thriller entourant la mort du père de Mohinder et ce "projet" mystique sur nos Heroes,
- La trame de super-héros traitée façon Comics.
Difficile de choisir un destin plus captivant qu'un autre parmi toute cette gallerie de personnages. En effet, que ce soit Hiro (Masi Oka) le Japonais attachant qui ne voit que par les héros de Comics et qui vit sa vie comme un jeune ado, que ce soit Claire (Hayden Panettiere) la victime de son invincibilité, Nikki (Ali Larter) la mère de famille dépassée par son passé et un pouvoir qu'elle ne maîtrise pas, Isaac (Santiago Cabrera) le peintre à la personnalité belssée qui dessine le futur, Matt (Greg Grunberg), le bon mari aimant et bon enfant trahi par sa femme et doté d'un don de télékinésie impressionnant sans oublier la famille Petrelli. Peter et Nathan (Adrian Pasdar) sont aussi proches que différents et la surprise finale de la première partie du pilote (et quelle surprise !) constitue l'une des raisons de considérer la série comme riche en cliffhangers.
Peter est un peu le chef de bande qui va vite comprendre l'ampleur de ses pouvoirs et surtout l'ampleur de sa mission face à un frère qui refuse de voir qu'il est surhumain. On laissera le personnage de Mohinder (Sendhi Ramamurthy) à part tout comme celui de Sylar le grand méchant de l'histoire pour ménager la surprise aux téléspectateurs... Le scénario manie habilement le thème des super-héros avec ceux de la fraternité, de l'évolution scientifique et du droit à la différence.
Heroes ne s'arrête jamais et monte crescendo en pression. Plus l'histoire avance, plus le rythme devient infernal, les surprises abondent et les cliffs finaux de chaque épisode maintiennent la frénésie et les révélations au top ! La section "thriller" permet quant à elle de nous tenir en haleine avec l'affaire du meurtre du père de Mohinder et des mystères qui l'entourent...
Une série choc, éblouissante qui devrait trouver un écho retentissant dans l'univers de la série télé tout en clouant sur place nous laissant exténué et le sourire aux lèvres.